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Comme il me faut du temps pour descendre (vertige, quand tu nous tiens !), je vous invite à prendre connaissance des lieux.
Nous partons du "Castillo" ou "Pyramide de KUKULKAN", au centre.
Ensuite, nous aurons "El Caracol", le temple des Guerriers, le Cenote, et nous atteindrons ainsi le "Terrain de pelote" au Nord, objet de la seconde partie de cette visite...
(Bibliographie du plan : Linda SCHELE & Peter MATHEWS : The Code of Kings. SCRIBNER, 1998. p.205). |
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Me voici en bas !
Vous pouvez comprendre en voyant la hauteur de cette plate-forme et son temple dédié à KUKULKAN (l'équivalent maya de QUETZALCOATL, le serpent-à-plumes), qu'il m'ait fallu quelques temps pour vous rejoindre...
Cap au sud-est pour la prochaine étape... |
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El CARACOL, "l'escargot" est le nom donné à cette structure dont l'intérieur est conçu en spirale.
C'était un extraordinaire observatoire astronomique.
Mais repartons vers le Nord, en direction du Temple des Guerriers... |
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Voici, vu du sommet du "Castillo", le Temple des Guerriers et son annexe aux 1000 colonnes.
Ici, en 1991, cette annexe était incomplète; je l'ai revue en 1995, complètement réérigée.
Approchons-nous... |
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Le terme de "Temple des Guerriers" provient des reliefs des colonnes, dont je n'ai malheureusement pas de détails.
Nous allons gravir les marches et examiner le mur de droite... |
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Splendide, n'est-ce pas ?
Approchons-nous encore... |
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Cette tête ressemble fort à certaines représentations de QUETZALCOATL, le dieu toltèque qui aurait fondé cette ville d'après certaines légendes : une tête humaine dans une gueule de serpent, les plumes figurant en léger relief autour.
Nous pourrions trouver ici associés KUKULKAN et CHAC, que nous verrons ensuite, comme le sont QUETZALCOATL et TLALOC au temple de la "Citadelle" (cf. "El Castillo" !) de TEOTIHUACAN. |
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CHAC, le dieu de la pluie, est parfaitement reconnaissable avec son nez relevé si particulier et ses grands yeux.
Il est omniprésent dans cette région du YUCATAN où la pluie est si rare et les cours d'eau absents... |
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Avant de redescendre, nous passons devant une variante : CHAC-MOOL, le dieu de la pluie sous la forme d'un guerrier couché.
Sur son ventre, une sorte de plat qui recevait sans doute (mais nous n'en sommes pas entièrement sûrs) les coeurs des sacrifiés.
L'arrachement s'effectuait devant l'image du dieu, à la vue du peuple en contre-bas.
Mais, me direz-vous, comment les Mayas pouvaient-ils s'abreuver ?
Suivez le guide... |
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Le sol du YUCATAN est calcareux, laissant passer l'eau; l'érosion des couches inférieures provoque des éboulements qui forment des CENOTES tels celui-ci.
Il y en avait plusieurs à CHICHEN ITZA. Quand ils ne furent plus suffisants, la ville fut abandonnée.
Celui-ci est "el cenote de los sacrificios". On y jetait, sans doute vivants, des sacrifiés.
Un trésor peut être visité à MEDINA. Mais l'essentiel se trouve aux Etats-Unis... |
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Nous voici devant le TZOMPANTLI, plate-forme sur laquelle étaient plantés de solides pieux en bois sur lesquels étaient installées des branches flexibles.
On y embrochait les crânes de ceux qui avaient été sacrifiés sur le temple des guerriers... |
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Nous voici à la fin de cette première partie de notre visite du site maya-toltèque de CHICHEN ITZA.
Sur cette photo (toutes celles que vous avez vues ont été prises par mes étudiants au cours de ce voyage de juillet 1991), notre guide Manuel nous montre un relief tel que ceux que nous examinerons dans la seconde partie.
Derrière lui, le TZOMPANTLI; en arrière-plan, le temple supérieur du Jaguar qui surplombe le terrain du "jeu" de pelote.
Rejoignez-moi vite sur CHICHEN ITZA 2 (mon retour !)... |