Imagier et filmothèque
Définition d'approche
La section Imagier et filmothèque héberge mes essais photographiques et littéraires les illustrant de mots (Mod'Hells, la Chambre Noire), mes interviews et réalisations filmiques ainsi que mes affinités visuo-culturelles du moment. Elle contient également la liste des films et documentaires référencés dans les rayons de ma filmothèque. C'est aussi et enfin un chemin de traverse rendant hommage à la photogénie de quelques modèles artistiques qui inspirent mes parts d'ombre et de lumière, aux sources diffuses de leurs regards de jade émaillé et de leurs épidermes de satin blanc froid, modèles artistiques à la sensibilité proche de la mienne.
Ma perception de l'image est née dans l'art cinématographique. Depuis toujours, j'ai dévoré des films, téléfilms et séries. Par milliers. Par dizaines de milliers. Tous genres confondus, de l'époque glorieuse du Muet aux oeuvres d'animation numérique modernes, mes dieux du 7ème Art sont Kurosawa, Boorman, Kubrick, Lynch, Welles, Antonioni, Herzog, Malle, de Oliveira, Ford, Walsh, Huston, Romero, Burton, j'en passe tant et tant, de tous horizons et de tous styles, mon panthéon n'a plus de limites. Je suis ce que l'on nomme un Enfant de la télé et un adepte des dernières séances dans l'obscurité des salles-univers. Vous pourrez découvrir ici le contenu de ma filmothèque.
J'ai eu de la chance, mes études de journalisme (qui aujourd'hui est la quête de l'image-info plus que de la plume à plonger dans la plaie, pauvre Albert Londres) se sont poursuivies par des études de cinéma et concrétisées par les métiers de professeur de Cinéma et scénariste. On dit toujours qu'on cherche son avenir ailleurs que dans sa voie d'origine, j'ai pourtant cette martingale merveilleuse d'avoir transformé mes passions en travaux.
A l'origine, je ne suis donc pas un photographe.
Et si par hasard et par labeur je le deviens un jour, j'aurai à jamais ce regard tronqué qui vient du cinéma : la nécessité du décor, le bonheur du studio clos et de son ambiance tamisée, son atmosphère d'isolement et d'intemporalité même, l'artifice de la composition, la magie de la répétition et de l'improvisation salutaire dans les scénarii photographiques les mieux préparés.
Mon style et ma recherche visuelle ne peuvent ainsi se définir autrement que par le cinéma.
Je possède deux autres passions (à moins qu'elles ne me possèdent, le résultat reste identique), que je lie à la première, même si elles paraissent totalement éloignées de prime abord. L'étude de la Conquista ; y a-t-il fresque plus cinématographique que cette rencontre entre Conquistadores et civilisations amérindiennes ? La littérature ensuite ; et de la dévorer (science-fiction et Histoire en pole position) comme d'avoir l'ambition de la composer et de narrer des mondes.
Mes portfolios que vous découvrirez ici se définissent au travers de tout cela.
Photographies au parfum et au goût ciné, lumières "fictionnalisantes", images inséparables des mots, elles illustreront donc à chaque fois une production textuelle personnelle, le tout saupoudré des épices de l'amour et de la passion, comme il se doit...
Je vous souhaite une agréable aventure dans ces portfolios.
Esteban