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Avril 1994, mon deuxième voyage au Mexique.
Je vous convie à la visite de MONTE ALBAN, de YAGUL et de MITLA.
Nous sommes en pays zapotèque et mixtèque, de la sobriété au flamboiement des formes...
(Ferdinand ANTON & Frederick J. DOCKSTADER : L'Amérique précolombienne. RENCONTRE, 1969; p.11)
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Une masse rocheuse au milieu d'une vallée. Lorsque les arbustes qui la couvrent fleurissent, on voit de loin le MONTE ALBAN... |
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Comme le montre ce plan, le MONTE ALBAN est un exemple de parfaite intégration d'un site cérémoniel dans son environnement naturel qu'il reproduit : collines, vallées et au centre les temples. (Jose ALCINA : L'Art précolombien. MAZENOD, 1978; p.500) |
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L'orientation des temples est complexe et permet des observations astronomiques précises, dont elle est évidemment aussi le fruit. (Anthony F. AVENI : Observadores del cielo en el México antiguo. FONDO DE CULTURA ECONOMICA, 1993; p.290) |
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La plate-forme Sud marque une des extrémités du MONTE ALBAN. |
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La plate-forme Nord marque l'autre extrémité du plateau cérémoniel, mais pas celle du site. Bien plus vaste que la première, elle porte plusieurs bâtiments et est suivie, à l'extrémité Nord, de l'aire des tombes. |
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L'ensemble du site, de l'extrémité nord de la partie construite. Les temples du plateau cérémoniel ne sont pas "bâtis", mais "sculptés" dans la masse rocheuse même, arasée pour lui donner cette forme mimétique. |
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Dans une des tombes, cette niche contient une céramique figurant un dieu mixtèque de la fertilité. |
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Sur la route d'OAXACA à MITLA, à une dizaine de kilomètres du site mixtèque, se dresse YAGUL. |
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Seuls trois bâtiments permettent encore d'admirer la splendide architecture mixtèque de MITLA. Le reste du site est couvert par le village. |
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La décoration intérieure est splendide... |
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Nous terminons cette visite avec ce gros plan de la décoration intérieure de MITLA. Les frises sont constituées de milliers de pierres; elles figurent la course des astres, en particulier celle de la planète VENUS. Ceci prouve une fois de plus, après nos constatations à CHICHEN ITZA et à MONTE ALBAN, combien les Mésoaméricains étaient, avant l'arrivée des Espagnols, des maîtres astronomes... Merci de votre attention. Les étudiant(e)s qui ont pris ces photos et me les ont offertes en 1994 sont : Yves DE SMET, Séverine KESSEN, Laurent MAMMERICKX et Valérie RAYE. |
